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26 juin 2010, septième soirée : Vera Volkova
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Remarques sur Les Notes de Volkova sur les temps d’allegro
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L’Institut Smolny où Volkova enfant suivait ses études académiques à partir de 1914 |
Je soutiens que cette approche contredit Volkova qui, elle, prenait comme acquis le premier entre tous les principes : celui de la ligne d’aplomb.
De fait, c’est autour du bassin et dans le dos que se situent des muscles structuraux, bien plus forts et surtout plus adaptés à porter le poids du corps. Ainsi, Volkova explique plus loin comment le danseur peut transférer le poids sans s’affaler « sur les deux pieds » : il faut être « sur sa jambe » et « travailler toujours à partir du centre du torse vers les extrémités, plutôt que de celles-ci vers le centre. »
Or, les travaux scientifiques récents ne font que démontrer ce que nos aînés avaient déjà entrevu : la musculature de la jambe est pour ainsi dire « pensée » pour permettre l’action dynamique et non pour fonctionner - telle une poutre du bâtiment - comme appui structurel. Si l’on persiste à vouloir utiliser la jambe de terre comme une poutre, on en usera les articulations à force de l’obliger à accomplir deux tâches : la structurelle et la dynamique.
D’où la remarque de Volkova sur le principe de moindre action (« économie ») : « Quel temps perdu à danser sur les deux pieds ! » Gaspillage et surmenage, si faciles à éviter, pour peu que le corps soit bien aligné autour de son centre, sur son axe. Dans la pensée de Volkova, ce principe de moindre action est une constante.
En conclusion, pédagogues et danseurs, il nous faut lire avec une attention toute particulière les notes sur la technique qu’ont rédigées les maîtres des deux siècles passés car il se peut que nous méconnaissions le langage des fondamentaux que eux donnaient pour acquis !
Juin 2010